Marie Trolliet naquit en 1831 à Lucens. Elle appartenait à une famille d’origine valaisanne, mais qui devint vaudoise au temps de la Réforme. A la mort des siens, Marie vint se fixer à Sierre, cité qu’elle ne quitta que pour ses nombreux voyages et pour mourir.
Elle visita l’Italie, la Syrie, la Palestine d’où elle rapporta Souvenirs de Terre-Sainte et, en 1878, un nom d’écrivain, Mario***.
Parmi ses ouvrages, Un Vieux Pays, Silhouettes romandes, Génie des Alpes valaisannes ou encore Edelweiss, constituent auant de petits chefs-d’œuvre.
Cette terre du Valais, où pousse l’edelweiss, l’avait charmée. Elle l’a profondément aimée, la parcourant sans cesse, s’imprégnant de se pureté et de sa beauté. On a dit qu’elle avait photographié le pays avec ses mœurs, ses fêtes et ses traditions, ses glaciers et ses cascades. Elle passa en outre l’été 1885 à Vercorin, laissant de charmants écrits de la région.
C’est en 1895 que Mario, malade et affaiblie par une opération chirurgicale, mourut à Vérossaz, charmant petit village qui surplombe St-Maurice.
Vercorin, Mario*** l’aimait bien. Lors d’un séjour elle s’extasiait : « De ma fenêtre, j’ai salué avec bonheur notre bel horizon, cette vaste ceinture de montagnes qui n’a d’autres frontières que le ciel. »